TOKI I O |
le Toki IO est normalement accentué sur la première syllabe d'un mot. Les mots d'une seule syllabe sont donc forcément toujours accentués. L'accentuation peut s'accompagner d'un léger allongement de la voyelle dans les mots disyllabiques.
Compte tenu de leur faible différenciation, il importe de toujours accentuer les mots, de manière à ne pas confondre par exemple "Zo Zo" et "Zozo".
La prononciation académique correspond à celle de l'alphabet phonétique international. D'ailleurs le Toki IO, par définition, utilise cet alphabet. Mais une grande tolérance est admise du fait du peu de confusion entre voyelles et entre consonnes.
Les deux voyelles O et I ne forment jamais de diphtongue. Leur prononciation est sujette à variation de la part des divers locuteurs de langues maternelles différentes. Cependant l'écart entre les deux voyelles doit toujours être bien marqué. Le O serait prononcé [u] et le I serait prononcé [a] ou [e] qu'il n'y aurait pas grand mal.
Les consonnes de la même manière permettent une grande latitude. Le K pourrait glisser vers [g], le T vers [p] ou [d] ou [b]... que l'équilibre ne serait pas rompu. Idem pour N qui peut être [n] ou [m], et S qui tolère [s] ou [z]. Mais certains mots à l'étymologie grecque peuvent s'avérer plus reconnaissables dans la prononciation officielle.
L'accent tonique ne peut varier sur les monosyllabes. Soulignons à ce propos que IO et OI ont bien deux syllabes chacun, car il n'y a pas de diphtongue.
En revanche, une utilisation fautive de l'accentuation peut se pratiquer pour changer d'univers du discours.
Rendre par écrit cette accentuation expressive peut se faire en marquant les voyelles d'un accent (Ó Í í ó ).