OUVRIR  LE  LOGICIEL

23/03/2020 page non définitive, en cours d'écriture

ainsi que le logiciel actuellement inopérant


A propos du logiciel Ladukteurtrès Largonjem

transformateur de français-écrit en largonjèm ( ou largonji des louchébèm )

Transformer du français oral en largonji est relativement simple quand on connait les règles et qu'on a un peu d'entrainement. L'une des difficultés rencontrées pour transformer un français ÉCRIT en largonjem provenait de l'obligation de  passer par une sorte de phonétique adaptée à la transformation. Beaucoup de choses peuvent être effectuées par une suite de transformations simples, et les "expressions régulières" implantées dans le JavaScript utilisé, réussissent fort bien à effectuer ces tâches répétitives avec célérité.
Hélas, quelques bizarreries de l'orthographe du français rendent le recours à l'avis de l'utilisateur encore nécessaire, sauf à écrire un véritable analyseur syntaxique du français, ce qui est une affaire hors de proportion du petit jeu auquel on se livre ici.
C'est pour cela que régulièrement le traitement est interrompu pour demander une précision quant à la prononciation de telle ou telle graphie dans un mot. Nous demandons à l'utilisateur du transformateur de nous pardonner cette insuffisance regrettable.

Pour ce petit programme nous avons revu les principes utilisés dans un précédent script rudimentaire, afin de rendre le texte de sortie plus proche du largonji effectivement parlé, dans la mesure où on peut le déduire des documents disponibles sur Internet, notamment sur le site de la Bibliothèque de France. Les liens en fin de page vous emmèneront vers les documents que nous avons consultés.

Voici un résumé des principes appliqués :

Comment lire le largonji proposé?

C'est le son qui prime, et non pas la graphie. Les permutations de consonnes doivent conserver le son, mais comme quelques lettres peuvent changer beaucoup de prononciation en fonction de leur nouvelle affectation, le texte de sortie obéit à une orthographe différente de celle du français académique.
Un exemple pour mieux appréhender la difficulté : le "s" de "isolation", qui représente le son "Z",  va permuter peut-être devant un "u" : ilolasionzuche, mais il doit toujours se lire en tant que "Z", d'où les deux règles suivantes.
Des règles similaires concernent le son "K". Toutes les variantes d'écriture du son "K", que ce soit "Qu", "CH", "C" devant a, o, u, sont remplacées par la lettre "k".
On soulignera encore que les "Ti", qui comme dans nation ou partial, se prononcent "Si", sont remplacés par "si". Rappelons que "s" dans l'écriture de sortie se prononce toujours "S" et jamais "Z".

Bien sûr, les pluriels des noms ne sont pas marqués, pas plus qu'ils ne le sont oralement en français (si vous en doutez, vérifiez s'il y a une différence de son entre un nom singulier et un nom pluriel en vous écoutant parler naturellement).

Les suffixes

On lit ici ou là que les suffixes sont libres, mais le vocabulaire recensé montre des lignes de forces dans le choix des suffixes en fonction du son de la consonne reportée en fin de mot. Voici ce que j'en déduis:

Autant que faire se peut, les mots très connus en louchébem sont repris avec leur suffixe classique. Certaines abréviations remplacent le mot dérivé normalement comme larfeuille au lieu de lortefeuiletem qui serait plus strictement dérivé.