- Mon Père, prenez ça !
J’ai toujours de la difficulté avec les personnes plus âgées que moi qui m’appellent « Mon père ». Pourtant ça fait maintenant quelques années que je suis devenu prêtre et que j’assure la présence de l’Église dans cette ile atlantique, qui comporte plusieurs paroisses mais où il n’y a plus que moi pour toutes les desservir.
Évidemment les gens d’ici ne sont guère consommateurs de ma marchandise, mais il y a toujours des traditions qu’ils respectent par habitude, comme de faire servir une messe lors d’un enterrement, ce qui compte tenu de l’âge des habitants, est une tâche qui revient assez souvent.
Pour le reste, on me dérange guère. L’écoute en confession ne m’occupe pas beaucoup, heureusement car c’est un peu déprimant, seules quelques vieilles viennent avouer un péché de gourmandise le lundi, mais il est vrai qu’il y a deux très bonnes pâtisseries.
Certes il y a quelques femmes pieuses, bien que moins décrépites, qui s’appliquent à suivre les devoirs de paroissiennes, comme Mme Angèle, c’est bien le nom de son mari, qui se plaint des attentions trop pressantes de celui-ci, ou la charcutière, femme fort plaisante, qui ne se confesse que de broutilles qu’elle semble prendre très au sérieux. Mais dans l’ensemble, les confessionnaux ne font pas recette, pas plus d’ailleurs que les cierges qui ne brûlent pas souvent. Sauf en saison touristique, quand l’afflux d’un surplus de population apporte son lot inévitable de pratiquants d’autres contrées, ce qui remplit enfin chaque dimanche une des églises de l’ile à tour de rôle.
Il y a aussi les mariages, non pas tellement des habitants eux mêmes, mais des gens du continent qui trouvent du dernier chic de son marier ici en grandes pompes, grâce à la diligence d’un agglomérat de divers commerçants, loueur de salle, traiteur et hotelier, qui ont su proposer un service complet pour leur plus grand bénéfice. Ça me donne un peu de travail, mais au moins celui-ci rapporte, car les cérémonies religieuses qui font partie du service offert, donnent lieu à émoluments et des dons généreux.
Heureusement, car le denier du culte est aujourd’hui ignoré de la majeure partie de la population, les non-croyants étant bien sûr majoritaires et les autres ne pensant à l’Église que quand il y a un héritage. Ce qui fait que les revenus d’un curé sont plus proche de la misère que de l’opulence, et qu’il faut une vocation bien ancrée pour résister à l’indifférence et la gêne.
J’avais eu un regain de foi après mon adolescence, et j’avais embrassé le service de Dieu plein d’ardeur et du désir de servir mon prochain.
Mais la solitude et le peu d’empressement des gens à chercher le réconfort dans l’espérance du Paradis avaient quelque peu douché mon enthousiasme, et je souffrais de plus en plus d’un sentiment d’incomplétude assez proche d’un mélancolique gâchis. D’autant que j’avais sous-estimé les pesanteurs du célibat.
Je n’ai pas de penchant pédophile comme certains prêtres par le passé (forcément du passé), ni même homosexuel ce qui permettrait de régler ce problème entre nous. Non, je suis simplement attiré par les femmes. J’avais essayé le jeûne, l’exercice physique astreignant, les douches froides, les longues séances de prières, mais je n’arrivais pas à calmer durablement mes pulsions et je m’étais résigné à succomber régulièrement aux tentations.
Mais pour y succomber, encore fallait-il qu’il y ait objet de tentation. Ce qui évidemment ne manquait pas dans les rues, surtout dès le printemps quand les femmes se dépouillent de leurs effets d’hiver et se promènent en tenue légère, respirant la joie de vivre, mais ma fonction ne me permettait pas de m’abandonner au vu et au su de tous à des cours assidues aux jeunes beautés éparpillées sur les plages. Aussi mon environnement féminin était-il surtout composé de vieilles bigotes dont les charmes passés ne convenaient que peu à un jeune homme dans l’approche de la trentaine. Malgré tout, quelques paroissiennes offraient des courbes bien pleines que je ne pouvais m’empêcher de deviner sous le tissu des habits, et nourrissaient ainsi les fantasmes du soir.
Mme Angèle, par exemple, bien qu’ayant atteint la quarantaine, était agréablement dotée en appas appétissants qui m’auraient aisément satisfait si ses confessions ne dénotaient chez elle une indifférence au plaisirs de la chair qui m’ôtait toute illusion sur l’effet que mes avances pourraient déclencher chez elle. Je me contentais donc de soupeser ses seins du regard, discrètement, ou de m’imaginer mes mains sur ses fesses, mais je ne m’aventurais pas à passer à des avances, connaissant déjà de sa bouche, en confession, le peu d’effet qu’elles auraient suscité.
Je m’étais lancé plus clairement auprès de Mme Ribert, une agréable quasi quinquagénaire du village de Saint André, qui avait favorablement répondu à mon excitation et ce fut dans la sacristie de l'église de ce village qu'elle reçut mes hommages. Je m’étais ensuite astreint à un jeûne expiatoire et des séances de prières, seul dans le froid nocturne de l’église, mais le souvenir de cet accouplement m’inclinait à penser que l’abstinence ne pouvait pas être une exigence de Dieu.
Sentant que je me trouvais sur un terrain glissant, j’évitais de confier mes doutes à qui que ce soit. Malheureusement, Mme Ribert n’était plus revenue et je n’avais donc pas eu l’occasion de réitérer l’expérience pour m’assurer que le bonheur du trouble violent que m’avait apporté cette brève rencontre, procédait de la volonté divine. Son mari en revanche était venu et m’avait lancé son poing sur la figure.
- Mon Père, prenez ça !
Il me fit mal, bien sûr, mais j’ai toujours de la difficulté avec les personnes plus âgées que moi qui m’appellent « Mon père ». Ne sachant pas trop comment réagir, ce qui s’imposa fut de lui en retourner deux dans les gencives et un troisième sur l’œil qui deviendra joliment noir les jours suivants, l’incitant ainsi à ne pas se vanter de m’avoir corrigé. D’autant qu’il ne tenait sans doute pas à avouer sa cocufience. Chez les Ribert, ni monsieur ni madame ne remirent les pieds dans mon église. Lui ne venait pas avant, il n’y avait donc pas lieu de regretter, mais vis à vis d’elle, j’eus une poussée de remords, qui me plongea dans quelques séances de prières et de mortifications dont l’effet fut assez mince sur le souvenir vif de notre congrès, et guère plus convaincant quant aux pulsions qui m’agitaient.
J’essayais de m’épuiser en course à pied et en poids et haltères, mais le seul résultat notable fut que je devenais un athlète bien entrainé et très en forme, et que ce corps d’athlète demandait son lot de contentement dans toutes les acceptions du mot homme.
J’eus la prudence de ne pas m’ouvrir de mes affres auprès de la hiérarchie ecclésiastique dont je savais par avance qu’elle n’offrait aucune solution sérieuse au difficultés rencontrées, mais le cas échéant, saurait se servir à mon encontre des confidences que j’aurais eu la faiblesse de faire.
Pour pallier le manque d’action lubrique, je fis quelques fois le chemin jusque sur le continent où moyennant finance je pus abaisser la pression par le truchement de quelques spécialistes, mais la chose accomplie, un profond sentiment de vide et de tristesse me prenait, et je compris bien vite que ce n’était pas là une solution satisfaisante.
J’en demeurais pas moins très sensible aux attraits de quelques paroissiennes et emprunté vis à vis d’elles, car je n’osais plus m’aventurer dans des propositions qui pourraient en choquer certaines et rendre précaire mon état de prêtre alors que je n’étais pas encore mûr pour l’abandonner. J’en vins, en effet, craignant de passer le reste de ma vie dans des souffrances morales dont je voyais de moins en moins la justification, à remettre en cause ma vocation et envisager de retourner à la vie civile, bien que le chômage m’y guettât. Ce fut dans cette période troublée que Mme Rouzic vint en confession me confier les infidélités de son mari. Mme Rouzic tient la charcuterie de la principale commune de l’ile, qui après le décès accidentel de son premier époux, s’était remariée avec un ostréiculteur dont la réputation d’homme à femmes n’était plus à faire.
- Je crois que mon mari me trompe, Monsieur le Curé.
J’avoue que je ne voyais par trop comment lui faire comprendre que Dieu ne demande pas d’abstinence aux femmes mariées et qu’il serait bon qu’elle pense au devoir conjugal sans appréhension pour retenir un mari dans la fidélité du ménage. Mme Rouzic est une assez jolie femme, une allure gracile qui ne manque pas de charme à défaut de voluptueuses rondeurs, et j’avais quelquefois fantasmé sur elle malgré la retenue dont elle faisait preuve en permanence et la modestie des péchés qu’elle confessait.
Que ne fut ma surprise de soudain l’entendre avouer un tempérament volcanique et un certain appétit qui demandait ses trois repas par jour !
Avant que je fusse revenu de ma surprise elle avait vite changé de sujet, comme regrettant l’aveu de ses faiblesses, craignant peut-être que le confesseur s’avérât un censeur trop dur. Dieu m’est témoin que ça n’aurait pas été le cas !
- Je crois qu'il me trompe avec une jeune fille, une grande gamine un peu rouquine qui habite la grosse maison en allant vers la plage du Port-Madame.
Finalement moi-même heureux de ce changement de terrain qui me permettait de cacher mon propre trouble, je lui répondis absurdement :
- Mlle Bouëye ? Oh, les Bouëye sont des gens très bien, des bordelais si je me souviens bien.
Comme si l’origine de bonne bourgeoisie bordelaise préservait d’attenter aux liens du mariage d’autrui !
Mme Rouzic était déjà partie que je demeurais encore assis dans le confessionnal, sonné comme un boxeur amateur face à Mohamed Ali, agité de pensées troublées par une révélation qui m’ouvrait des horizons sur l’ignorance dont je faisais preuve vis à vis des sentiments profonds des gens que je croyais si simples. Mme Rouzic, trois fois par jour !
Les jours suivants me virent tourner en rond dans ma tête des ribambelles d’images érotiques qui s’y bousculaient, comme générées par une machine folle, et lâcher peu à peu les dernières digues morales qui me retenaient dans une chasteté contre nature. Je commençais non seulement à douter de ma vocation, mais encore de la force de ma foi, et il m’arrivait non pas de ne plus croire en Dieu, mais de perdre confiance en l’Église et les commandements qu’elle imposait à ses serviteurs.
« Va et ne pèche plus ». L’idée me vint que le Christ n’avait pas condamné la femme infidèle, mais qu’au contraire il ne l’avait que mise en garde contre les risques encourus dans une société où on était prêt à la lapider pour si peu. Sois prudente, en quelque sorte.
Cependant l’infidèle dans cette histoire, c’était le mari, et les paroles du Christ ne s’appliquaient pas à lui. Bien sûr je ne lui aurais pas jeté la première pierre, d’ailleurs personne ne lui jetait la pierre, l’infidélité de l’homme ne semblant qu’augmenter son prestige, mais je prenais dans mes rêves le parti de Sucette. Je ne vous ai pas dit que Mme Rouzic se prénommait Lucette, et que j’avais pris l’habitude de l’appeler Sucette dans mes songeries qui viraient facilement au film érotique, ce faux prénom ayant tendance à déclencher des associations mentales fort scabreuses.
Les semaines qui suivirent furent une torture, je n’osais plus écouter Lucette en confession égrener des vétilles, la voyant à genoux dans le confessionnal et imaginant que sa bouche… Je me récitais des quirielles de « Notre Père » et de « Je vous salue Marie » pour fermer les portes de mon cerveau, mais la vigueur de mon sang ne pouvait qu’entrainer la réaction tonique de mon épicentre. L’idée monstrueuse me vint de supprimer l’homme, non plus celui qui est en moi, mais le mari volage. Je combattis victorieusement l’angoisse qui me vint à cette idée, en transformant cette pulsion mortelle en un simple exercice intellectuel, comme si je mutais en une Agatha Christie en soutane (c’est une image, je ne porte pas de soutane, mais un simple costume), me berçant de l’illusion qu’il ne s’agissait que de logique appliquée.
Je dois reconnaître, toute modestie mise à part, que je réussissais bien à ce jeu, car finalement ça paraissait assez simple. Je mis quelques contraintes supplémentaires, notamment l’impunité nécessaire de l’assassin, et bien entendu l’absolue innocence de la veuve et même l’absence totale de suspicion à son encontre. Quelques scénarios satisfaisaient assez bien le cahier des charges, mais le « assez bien » ce n’est pas assez. Il convenait d’atteindre la qualité zéro défaut comme on dit dans l’industrie où on ne la pratique guère.
J’avais eu dans mes années de lycée un professeur de mathématiques qui avait eu plus tard des démêlées avec la justice, accusé qu’il fut d’être un tueur en série de proxénètes. Il fut innocenté, ou plus exactement on ne put jamais prouver qu’il fût coupable, chaque élément de preuve contre lui se dissipant dans des probabilités non probantes. Je ne me souviens pas exactement de ses aphorismes, mais il était souvent question de logique et de combinatoire. Je m’efforçais de retrouver mes jeux intellectuels d’adolescence, combinant les éléments et les circonstances pour échafauder des plans conséquents, envoyant le mari au purgatoire, et l’assassin dans le lit de la veuve.
- Vous semblez bien songeur Monsieur le Curé !
- Ce n’est rien, Mme Gorgerini, juste quelques soucis avec la messe de dimanche, je crois qu’il y aura du monde.
- Dieu vous entende, Monsieur le Curé !
Il vaudrait mieux en tout cas qu’il ne lise pas dans mes pensées.
- Dieu nous entend, soyez en certaine.
Elle alla œuvrer dans la sacristie après une généfluxion devant l’autel et un signe de croix devant la Madone. Les charmes de Mme Gorgerini étaient aussi passés fleur que celles qui croupissent dans les vases de la chapelle dédiée à Saint Jacques de Nicosi qui n’attire plus grand monde, aussi je n’aurais pas risqué en la suivant dans la sacristie, une aventure comme avec Mme Ribert, mais son bavardage de langue de vipère n’avait que peu d’agréments à mes oreilles. Ma punition pour mes péchés était là, la fréquentation de quelques vieilles femmes confites, dernières sentinelles d’un monde en voie de disparition. Au lieu de servir au milieu de la vie, je m’étiolais dans les avant-postes de la mort grise. Malgré tout il convient de reconnaître que quelques jeunes des deux sexes fréquentaient mes églises, mais ils m’inquiétaient plus qu’ils me rassuraient, leur mode d’ouverture au monde semblant se complaire dans un redoutable avant Vatican II. Je restais donc dans ma chapelle préférée, m’agenouillant pour prier, ce qui me donnait une contenance honorable, et en conséquence je priai réellement, oubliant ainsi dans cette action de grâce, du moins pour un moment, tout à la fois mes soucis d’homme sain et mes malsaines supputations meurtrières.
Les enfants arrivaient pour le catéchisme, aussi je m’éclipsai, la réputation sulfureuse que nous avons désormais nous amène à déléguer entièrement aux saintes femmes le soin d’instruire les enfants et d’éviter au maximum de risquer de nous retrouver seuls avec l’un d’entre eux. Mme Angèle arrivait à son tour, c’était principalement elle qui jouait le rôle de catéchumène, et je ne pus m’empêcher de me complaire à la vue de ses agréables proportions, hélas ! inaccessibles.
- Bonjour Mon Père.
- Bonjour Mme Angèle, comment allez vous ?
Elle soupira, et sa poitrine eut un agréable mouvement pneumatique.
- Comme toujours, Monsieur le Curé, comme toujours.
- Et votre mari ?
Je remuais gratuitement le couteau dans la plaie et je m’en voulus aussitôt.
- Je n’ose pas vous en parler comme ça, c’est trop gênant quand ce n’est pas en confession.
- Pas avant demain alors, j’ai affaire à Saint André.
- J’y vais, les enfants m’attendent, à demain Mon Père.
- A demain Mme Angèle.
Je pris mon vélo pour me rendre à Saint André en l’ile, distant de moins de cinq kilomètres, et c’est en pédalant que je trouvais le moyen élégant de nous débarrasser de Pierre Rouzic. Je ne sais pas si je dois vous exposer la solution parfaite à l’équation qui eut satisfait mon ancien professeur de mathématiques, s’il fut bien l’assassin en série que l’on soupçonna. Je ne tiens pas trop à vous donner des idées dans ce domaine, surtout que cette solution n’eut pas à être éprouvée, Pierre Rouzic mourut avant que je me décide à mettre à exécution ce que je n’avais pas l’intention de mettre à exécution. Dieu m’épargna cette épreuve supplémentaire et ne voulut pas que je devienne ce que je craignais de devenir, poussé par des instincts naturels que je m’étais obligé à réfréner pour une vie sacerdotale qui ne le justifiait pas.
Les obsèques furent religieuses, Mme Rouzic y tint et je fus naturellement chargé de l’oraison funèbre ; je me tirai de cet embarras en recopiant une des moins connues de celles de Bossuet, cachant cet emprunt par la modernisation discrète de quelques éléments de vocabulaire et gommant ici ou là quelques grandiloquences de style. Mon plagiat plut bien et je fus loué par l’émotion que j’avais su faire partager dans un si triste moment.
La cérémonie finie, je restai avec la veuve pour lui apporter dans cette pénible épreuve le réconfort de la communion. Mais je ne pus me déprendre du souvenir de cette confession surprenante et l’aveu d’appétits impérieux qui demandaient à être satisfaits trois fois par jour.
- Excusez moi Mon Père, il faut que j’aille me mettre à l’aise, ces vêtements de deuil sont trop guindés et trop inconfortables.
- Je vous en prie.
Elle s’absenta quelques minutes et revint dans une tenue nettement plus légère, fort décente dans sa forme et bienséante par sa couleur noire, mais, oh ! combien trop bien séante car taillée dans un tissu dont les tombés provoquèrent chez moi des émois peu adaptés à la situation de recueillement où nous devions nous trouver. Mme Rouzic, ne semblait pas consciente que ce tissu moulait ses formes délicates et dessinaient une poitrine, certes menue, mais joliment proportionnée.
- Merci Père Antoine, pour les bonnes paroles que vous avez su trouver à l’enterrement.
- Remerciez Dieu qui a su me guider où trouver les mots que la situation exigeait.
Elle me prit les mains.
- Mon Père, pourquoi Dieu m’inflige-t-il de telles souffrances ?
- Soyez forte dans cette épreuve qui vous frappe aujourd’hui, soyez sûre que vos maris sont auprès de Lui.
- Oui, mais mes hommes ne sont pas auprès de moi.
Elle m’avait pris les mains, moi je pris le reste, et je bénis le ciel de l’entrainement physique auquel je m’étais astreint en pénitence, car notre première nuit fut à la hauteur de mes rêves et la suite aux trois épisodes journaliers demandait une bonne préparation olympique.
C’est ainsi que l’Église n’a perdu ni un prêtre dont elle commence à manquer, ni une pratiquante assidue aux offices, même matinaux.
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