Pour des rectifications

orthographiques régulières.

 

Une grande réforme de l'orthographe de français, si elle demeure plus que jamais nécessaire, semble irréalisable, tant la chose écrite est momifiée.

Pourtant les constats sont là depuis longtemps, les différentes propositions depuis largement plus d'un siècle sont à peu près les mêmes, non tant dans les solutions avancées qui peuvent varier d'un auteur à l'autre, mais sur les maux à traiter.

Un certain nombre d'anomalies reçoivent en général des réponses similaires et devraient faire l'objet de rectifications partielles de l'orthographe, sans qu'il soit nécessaire de tout bouleverser. Un test de certaines de ces modifications mineures est possible avec TESTORTO sur les textes de votre choix. En tout cas, il faudrait, au plus tous les dix ans, modifier quelques petites choses horripilantes. C'est vrai, ça ne règlerait pas tout. Ce n'est pas une raison pour s'en priver.

Voici trois rectifications modestes, utiles et sans douleurs.

Et ça suffira pour un premier temps. Ce n'est pas là, convenons en, une réforme de l'orthografe. Juste un cor au pied et deux durillons qu'on s'enlève.
Il y aurait certes beaucoup d'autres choses à modifier. Pour mon gout personnel, j'enlèverais bien tous les autres H à la grecque superfétatoires, ce qui donnerait matématiques, rytme, rapsodie (pardon! celui là c'est déja fait et personne n'en est mort). Je supprimerais bien encore quelques Y qui ne font pas le double I, ce qui donnerait ritme, qu'on écrivit rhythme au début du XXe siècle, comme on écrit aujourd'hui abime ce qui fut abysme naguère.
Mais bon, je n'insiste pas, il ne faut pas effaroucher, il y a des gens qui croient que l'ortographe n'a jamais varié et que les dictionnaires écrivent tous les mots de la même manière.

 

page d'accueil Daniel Macouin